lundi 6 mars 2017

Épatante Louise !


Il y a bientôt trois ans – bigre, que le temps passe vite – je vous avais parlé de Louise, la première tentative du domaine de Malavieille dans le vin sans soufre. C'était des plus réussis. Est arrivée ensuite une version rouge, si ce n'est que le prestataire de l'embouteillage, par réflexe, lui a donné la dose habituelle de SO2. Résultat : le nature ne l'était plus totalement... La semaine dernière a vu revenir le Louise blanc (2016) . Forcément, il fallait goûter, histoire de savoir s'il était dans la continuité du précédent. L'assemblage est en effet différent : alors que le Louise 2013 contenait du Terret et du Carignan blanc, le 2016 ne contient que du Terret. Comme je l'avais écrit ICI, ce cépage offre l'avantage de produire des raisins pauvres en sucre, même lorsqu'ils sont bien mûrs. Ainsi, ce Louise ne pèse que 12.5 % d'alcool, alors qu'on s'attendrait à plus.

La robe est or pâle, limpide.

Le nez est fin et frais, sur des notes florales (acacia, bouton d'or), fruitées (pomme, abricot), avec une pointe de beurre chaud.

La bouche est ronde, fraîche, croquante, avec une matière mûre et digeste, à la fois généreuse et d'une extrême torchabilité. Avec l'aération, le vin gagne en moelleux, avec des notes abricotées/beurrées un peu plus marquées.

La  finale est finement crayeuse, sur des notes abricotées, et épicées, puis salines. Avec un bon goût de p'tit beurre de notre enfance. Ce n'est ni très long, ni très complexe ... mais sacrément agréable !

Comme nous y a depuis longtemps habitué ce domaine en biodynamie,  voici une cuvée au rapport qualité/prix irréprochable (9,00 €). Mais surtout un vin blanc sans sulfite ajouté qui puisse être bu par tout le monde, sans avoir besoin d'une quelconque initiation





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